Une nouvelle polémique secoue la #diaspora algérienne et suscite des réactions virulentes sur les réseaux sociaux. Dans une intervention filmée, Salim Laïbi, essayiste et auteur connu pour ses prises de position radicales, s’attaque à l’hymne national algérien "Kassamen". Ses propos ont immédiatement créé un tollé : selon lui, certaines paroles de l’hymne seraient problématiques et constitueraient une faute grave sur le plan religieux. Ce discours a été perçu par beaucoup comme une provocation directe, tandis que d’autres estiment qu’il soulève un débat qui existe depuis longtemps mais qui n’avait jamais été médiatisé à ce niveau. L’hymne "Kassamen" occupe une place sacrée dans l’histoire de l’#Algérie, puisqu’il fut écrit en pleine guerre de libération par Moufdi Zakaria, emprisonné par l’armée coloniale française. Chaque mot est lié à la mémoire des martyrs, au combat pour l’indépendance et à l’affirmation identitaire d’un peuple face à l’occupation. Critiquer cet hymne revient donc, pour beaucoup d’Algériens, à remettre en cause un symbole fondateur de la nation. C’est pourquoi les propos de Salim Laïbi choquent et divisent. Pour ses soutiens, il met en lumière un sujet sensible trop souvent ignoré : la tension entre certaines références poétiques de l’hymne et les principes religieux. Pour ses détracteurs, il s’agit au contraire d’une attaque injustifiable contre un texte qui appartient à la mémoire collective. Sur #TikTok, #YouTube et #Facebook, les réactions fusent : insultes, vidéos réponses, extraits commentés. Certains défendent Laïbi en arguant que la liberté d’expression doit permettre d’aborder même les sujets les plus sensibles. D’autres rappellent que les paroles de "Kassamen" sont un serment patriotique adressé au peuple et non un discours religieux, et qu’il est donc absurde de les qualifier de blasphème. Le débat dépasse rapidement le cadre religieux pour devenir politique : faut-il sanctuariser les symboles de la nation ou accepter de les remettre en cause publiquement ? Faut-il préserver l’unité nationale en évitant les polémiques ou au contraire autoriser toutes les critiques, même les plus frontales ? Cette affaire illustre à quel point la mémoire de la guerre d’indépendance reste brûlante et intouchable dans le cœur de millions d’Algériens. Chaque attaque contre "Kassamen" est vécue comme une atteinte à la patrie, mais elle révèle aussi la fracture profonde qui traverse la société : entre modernité et tradition, entre patriotisme et liberté d’expression, entre mémoire historique et débats religieux. Au final, cette séquence de quelques secondes aura suffi à rallumer un brasier qui couvait depuis longtemps. La vidéo tourne en boucle, les commentaires explosent et chacun prend parti. Certains crient au scandale, d’autres relativisent, d’autres encore appellent au calme et rappellent que l’hymne est avant tout un héritage commun, né dans le sang et les larmes de la lutte pour la liberté. Une chose est sûre : cette polémique mon