Ce fut le début d’une journée mémorable. Bizerte dans l’ensemble n’a pas changé, ses rues, les platanes, les
places, la plage... et sa population accueillante et chaleureuse. Pas un bout de trottoir, un coin de rue, ou un quartier
sans que ne fourmillent les personnages, les situations, les anecdotes. Alors mon appréhension ? C’était sans
compter l’action cicatrisante du Temps. Oui, c’est bien à Bizerte que j’ai retrouvé la mémoire collective et celle de
mon enfance. Ce fut un privilège de les revivre, le temps d’une journée. Chacun aujourd’hui peut les retrouver
encore, et s’y retrouver.