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Ce manque que comble Cyril Hanouna

2023-01-31 1 Dailymotion

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L’animateur du talk-show de C8 est vilipendé pour avoir réclamé la privatisation du service public et avoir révélé le salaire de la présidente de Radio France. L’analyse de Philippe Bilger.  Il n’est pas convenu ni convenable. Il est outrancier, parfois vulgaire, démagogue aussi. On peut tout dire de ce bateleur de génie. Le pire, il s’en moque. Le meilleur, il s’en flatte. Mais il n’empêche : on a besoin de lui.  Ces derniers temps il a fait exploser l’audiovisuel public, en particulier Radio France avec un ciblage sur France Inter à laquelle on offre la fabuleuse opportunité de pouvoir vous critiquer avec l’argent qu’on lui donne. Il a eu droit à des réponses qui prétendaient le moquer mais n’ont pas convaincu ceux qui, en désaccord sur sa forme, ne sont pas loin d’approuver son fond. Car je persiste : on a besoin de lui.  Dans un monde où la parole officielle brille par son conformisme ou sa lâcheté, alors que le président de la République ne nous a pas encore expliqué pourquoi il avait changé d’avis, en si peu de temps, sur le report de l’âge légal à la retraite, dans un espace parlementaire à l’égard duquel TPMP représente une violence soft, dans une démocratie qui à la fois tolère des horreurs mais a des pudeurs de chaisière, Cyril Hanouna met heureusement les pieds dans le PAF. Parce que je confirme : on a besoin de lui.  Quand il s’indigne parce qu’il récuse être “une société du défouloir” – et pourtant, à la lettre, ce n’est pas un mince compliment – et qu’il révèle le salaire conséquent de Sibyle Veil (18 500 euros par mois), il joue au trublion tellement libre et atypique que rien ne saurait entraver ses propos, aussi peu corporatistes qu’ils soient. Je ne peux pas m’empêcher de relever qu’il y a un progrès capital depuis la dernière campagne présidentielle : les médias officiels ne bénéficient plus d’une supériorité de principe mais sont eux-mêmes de plus en plus contestés par les citoyens et, ce qui est nouveau, de manière interne, par des esprits, professionnels, essayistes, polémistes, qui n’en peuvent plus d’une partialité favorisée par les subventions.  Parce que le paradoxe amer est là : les aides, les crédits publics, les budgets en hausse, loin d’engendrer une exemplarité pour le pluralisme,