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🎨 KOCOLOLIAU DONNE UNE ŒUVRE À CHAQUE ÉTAGE, EN DIFFÉRENTS NUMÉROS, DES MURS QUI RÊVENT, LE BÉTON PEINT DU BAS AU SOMMET, L'ART EN FAÇADE QUI GRIMPE LES HAUTEURS (2)

2025-05-21 1 Dailymotion


KOCOLOLIAU ne peint pas un mur.
Il réveille une ville.

Ă€ Proquecimiter,(nom de la ville )
chaque bâtiment devient une mémoire.
Chaque façade, un récit.
Chaque étage, une scène.

⬇️
En bas des immeubles, la légèreté.
Des ombres qui dansent,
Des éclats de voix dans les couloirs,
Des traces de vie simples,
L’insouciance qui flotte encore, accrochée au béton.

⬆️
Un étage plus haut, la tendresse.
Les murs ont vu des amours naître,
Des mains trembler avant de frapper Ă  une porte.
Des étreintes timides, des adieux silencieux.
Tout est peint, même ce qu’on n’a jamais dit.

⬆️
Puis vient le désir.
Les corps s’allument,
Les fenêtres deviennent scènes closes,
Les murs retiennent les soupirs,
Scènes adultes, charnelles, brutes, vraies.

⬆️
Le drame arrive.
Des cris,
Des gestes trop forts,
Des silences trop longs.
Des crimes parfois.
Peints en rouge et en ombres.

⬆️
La justice traverse la ville.
Équilibre fragile.
Certains coupables sont arrêtés,
D'autres s'effacent dans la peinture,
Comme si le béton les protégeait encore.
Les fresques témoignent.
Elles ne mentent pas.

⬆️
Tout en haut, le vertige.
LĂ  oĂą le regard se perd.
Les souvenirs deviennent brume.
L’art devient prière, ou silence.

Ă€ Proquecimiter, on ne vit plus simplement entre quatre murs.
On habite des histoires.
On traverse des émotions peintes.
On devient soi-même une partie du décor.

MĂŞme ceux qui ne montent jamais.
MĂŞme ceux qui ne vivent pas ici.
Leurs yeux s’arrêtent.
Et ils voient.
Ils sentent.
Ils comprennent.

Proquecimiter est un musée à ciel ouvert.
Un rĂŞve vertical.
Un cri étouffé.
Un amour gravé.
Un jugement suspendu.

Les murs rĂŞvent.
Les murs parlent.
Et parfois, les murs se souviennent mieux que nous.