Luc Tangorre se proclamera toujours innocents de tous les faits qui lui ont été ou lui seront reprochés.
Après ces 2 affaires traitées dans cette vidéo :
Domicilié en région lyonnaise, depuis sa sortie de prison en 2000, Luc Tangorre refait parler de lui le 12 août 2014 lorsqu'il est mis en examen au Grau-du-Roi (département du Gard), suspecté d'une agression sexuelle sur une enfant de douze ans. Affaire qui connaît des ramifications puisque deux autres plaignantes mineures se joignent à l'accusation, portant à trois le nombre d'agressions commises dans la ville gardoise. Luc Tangorre est laissé libre, avec interdiction de se rendre dans le Gard, bien que le Parquet de Nîmes ait requis son placement en détention provisoire.
En décembre 2017, Luc Tangorre est de nouveau mis en examen, cette fois pour des faits de tentative de corruption de mineure de 15 ans commis à Saint-Martin-en-Haut (département du Rhône) en juillet 2017. Sa photographie présentée parmi huit autres hommes à la victime, il est formellement reconnu par cette dernière qui voit en lui le vététiste avec équipement de professionnel l'ayant abordée par deux fois, proférant des paroles douteuses et esquissant un geste équivoque.
Placé en garde à vue cinq mois après les faits, il sera cette fois placé en détention provisoire, puis six mois plus tard sous bracelet électronique durant neuf mois avant d'être remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Le 12 septembre 2019, le tribunal correctionnel de Nîmes condamne Luc Tangorre à trois ans et demi de prison ferme pour des agressions sexuelles sur trois mineures entre le 1er juillet 2012 et le 10 août 2014. Les droits civils et civiques sont retirés pour une période de cinq ans au sexagénaire, déjà condamné à deux reprises pour viols ou agressions sexuelles et qui continue de se proclamer victime d'une erreur judiciaire.
Finalement, contrairement a ce qu'avaient laissé entendre ses avocats, il ne fera pas appel de cette condamnation.
Luc Tangorre comparait devant le tribunal judiciaire de Lyon le 16 juillet 2020 pour l'affaire de Saint-Martin-en-Haut. Il est relaxé définitivement pour ces faits, le parquet de Lyon renonçant à faire appel de la décision.
Un peu beaucoup pour un perpétuel innocent...