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"Une vraie baston", Roberto De Zerbi revient sur la bagarre Rowe-Rabiot et répond à Véronique Rabiot

2025-08-22 0 Dailymotion

De Zerbi : "Que doit faire l'employeur, en France, dans cette situation ?"
"Je prends la parole, c'est nécessaire. Je commence par une question assez simple : sur un lieu de travail, deux employés se frappent, comme dans un pub anglais. Il y avait un coéquipier à terre qui avait perdu connaissance. Que doit faire l'employeur en France ? Il y a deux solutions : soit la suspension, soit le licenciement. Pablo Longoria, le président, Medhi Benatia le directeur sportif, et moi, on a discuté par téléphone dimanche. On a attendu lundi avant de communiquer notre décision, qui était nette, c'était de mettre ces deux joueurs à l'écart de l'effectif en attendant de voir. On voulait voir si les deux avaient des regrets. Partout, dans un lieu de travail, il doit y avoir une hiérarchie, le club doit passer avant tout. Les joueurs doivent savoir, qu'il y a avant eux le coach, et avant lui le club. Marseille a toujours été au cœur des polémiques, des entraîneurs qui partent rapidement... Il y a un code éthique au sein du club. C'était une décision très juste. Le service de sécurité a dû séparer les joueurs. Je viens de la rue, je suis habitué à ce genre de choses, mais de voir des gardes du corps du club qui doivent nous défendre d'autres personnes être obligé de nous défendre de nous-mêmes... Moi je n'ai qu'un visage, je suis sincère, je pensais que c'était une qualité."
De Zerbi : "Je ne perds pas ma dignité pour un match"
"Quand sa mère attaque le président et le directeur sportif, ça m'énerve. Elle a oublié deux choses. Je n'ai pas décidé tout seul de l'exclure, mais j'ai décidé de le mettre capitaine à Paris, j'ai décidé de me mettre entre les supporters du PSG et mes joueurs pendant l'échauffement pour défendre son fils. En un an, j'ai eu plus d'attention et de câlins pour son fils que pour mon propre fils. On était très lié avec Rabiot, on l'apprécie fortement en tant qu'homme. Mais on a pris cette décision pour le bien de l'OM. J'aurais pu faire semblant de me retourner et de ne rien voir. Je ne perds pas ma dignité ni pour un match, ni pour un championnat. Il n'y avait pas d'autre issue. Ils ne se sont pas cassés de dents, mais ça a été une bagarre telle que je n'avais jamais vue dans un vestiaire. Je ne savais pas quoi dire. Tout ça pour un match, qu'on a mal joué ?"