Les réactions politiques sont nombreuses après le discours d'Emmanuel Macron, hier soir à l'ONU, dans lequel il reconnait l'Etat de Palestine. Mais, au delà des discours politique, il y a les réactions avec le coeur et avec les tripes. C'est le cas de l'écrivain Rachel Khan, qui a exprimé ses émotions, à chaud, juste après le discours du Président.
Une émotion si forte que la chroniqueuse a craqué en direct en laissant couler ses larmes sur le plateau de Cnews face à Gauthier Le Bret dans 100% politique :
"Je suis écoeuré ce soir. Vraiment je suis écoeuré.... Je pense à toutes ces femmes qui se sont battues, aux victimes du 7 octobre.On a un président de la République, soit disant de l'une des plus grandes démocraties du monde qui fait ce discours là. Ce discours est à vomir. Ce discours est inhumain et dégradant pour tous ceux qui veulent maintenir les lumières en France. Aujourd'hui, on voit à l'Hotel de ville des drapeaux (palestiniens) qui sont les drapeaux de la haine.C'est la victoire du palestinisme.
Ce discours est en train de détruire la société française et la fraternité. je pense à ces otages, je pense aux familles, je pense aux roquettes, je penses aux enfants qui sont traumatisés. Il dit 'une vie égal une vie', mais ça c'est la propagande du Hamas."
Ce lundi 22 septembre, le président de la République a officialisé la reconnaissance de l’État de Palestine par la France lors de son discours très attendu à l’Assemblée générale des Nations unies, à New-York.
Cette décision, concrétisée dans le cadre d’un sommet coparrainé par la France et l’Arabie Saoudite, vise à soutenir la solution à deux États et à donner un nouvel élan diplomatique à un processus de paix en profonde difficulté, Israël intensifiant la pression militaire sur Gaza.
Elle s'inscrit plus largement dans la continuité de la "déclaration de New York", adoptée le 12 septembre dernier.
Ce texte, soutenu par 142 des 193 États membres de l’ONU, réaffirmait l’objectif de créer un État palestinien à la fois viable et souverain. Et précisait que le Hamas ne ferait pas partie du processus diplomatique, tout en appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza ainsi qu’à la libération des otages.