L’ancien ministre chinois Tang Renjian, en poste de 2020 à 2024, a été condamné à mort avec sursis pour corruption, après avoir accepté des pots-de-vin pour plus de 268 millions de yuans. Cette condamnation s’inscrit dans la vaste campagne anticorruption menée par Xi Jinping depuis 2012, qui a déjà sanctionné plus de 1,5 million de cadres. Si ses partisans y voient un moyen d’assurer une gouvernance irréprochable, certains analystes estiment qu’elle sert aussi à écarter les rivaux politiques du président.