Cela peut paraître surréaliste alors que l’Algérie refuse, de reprendre les OQTF, mais une annonce rendue publique hier, l’ambassade de France en Algérie s'est félicitée que le nombre de visas étudiants accordés pour la rentrée 2025-2026 connaît une hausse notable. Selon les chiffres officiels, 8.351 étudiants algériens ont obtenu un visa de long séjour « études », soit plus de 1.000 visas supplémentaires comparés à l’année précédente.
Cette augmentation s’inscrit dans un contexte diplomatique tendu entre Paris et Alger, rendant cette décision d’autant plus symbolique et incompréhensible pour beaucoup de Français.
L’ambassade précise même fièrement que le taux d’acceptation des demandes s’élève à 87 %, un chiffre élevé qui témoignerait d’une volonté de fluidifier les échanges académiques entre les deux pays.
"On est chez les fous", souffle une source au ministère de l'Intérieur. Selon les informations d'Europe 1, Beauvau n'a pas été informé de cette décision d'octroyer 8.351 visas à des étudiants algériens avec un taux d'acceptation des demandes très élevé: 87%.
Un conseiller précise que le ministère de l'Intérieur n'est en charge que de la délivrance ou du renouvellement du titre une fois que l'étudiant est en France. C'est donc le Quai d'Orsay qui a choisi d'envoyer ce signal à Alger sans apporter toutefois de justification.
Par ailleurs, l’ambassade invite les intéressés à se lancer dans la campagne 2025-2026 : la plateforme Campus France ouvrira ses inscriptions dès le 1ᵉʳ octobre. Une ouverture contrastée avec le contexte diplomatique Cette mesure de relance arrive à un moment délicat dans les relations franco-algériennes, marquées par des tensions persistantes.
Certains observateurs considèrent cette décision comme une concession dans un climat où chaque signe politique revêt une signification particulière.