Donald Trump avait fait de la libération des derniers otages israéliens détenus par le mouvement islamiste un élément central de son plan de paix pour Gaza. Lors de l'attaque du 7 octobre 2023, environ 250 personnes avaient été capturées par le Hamas et des groupes alliés, qui les avaient ensuite ramenées à Gaza. Alors que plusieurs accords ont déjà permis la libération de dizaines d'otages depuis deux ans, l'État hébreu affirme qu'il reste encore une vingtaine d'otages présumés vivants à Gaza, ainsi que les corps d'environ 25 autres. '
Après l'annonce par l'armée israélienne de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu à 09 H GMT, des milliers de déplacés ont pris la route vers le nord du territoire alors que d'autres sont retournés dans les ruines de leurs maisons à Khan Younès, dans le sud, selon des images de l'AFP.
Une file de piétons s'étirait le long de la route al-Rachid près de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, en direction de Gaza-ville.
"Lorsque j'ai appris la nouvelle du retrait israélien et que la route serait ouverte, on s'est dirigé immédiatement avec ma famille vers la route al-Rachid pour retourner chez nous", a déclaré Ahmad Azzam, un déplacé âgé de 35 ans, originaire de Gaza-ville. "Nous rentrons chez nous malgré les destructions, le siège et la douleur. Nous sommes heureux même si nous retournons dans des ruines. Au moins c'est notre terre", a dit Amir Abou Iyadeh, 32 ans, à Khan Younès.