Ce matin, au cours de "Morandini Live" sur CNews, Jean-Marc Morandini a évoqué cette décision de la justice qui a ordonné au maire de Quasquara de retirer la croix chrétienne érigée en 2022 à l'entrée de la commune, après le recours déposé par une habitante.
"C'est une première en Corse : le tribunal administratif a annulé vendredi le refus du maire d'enlever la croix installée. Il faut dire qu'en Corse, il y a des croix à toutes les entrées des villages. Le juge s'est appuyé sur la loi de 1905 pour statuer sur la demande de l'habitante qui avait sollicité ce retrait", explique Kristina Luzi, correspondante CNEWS en Corse.
Cette décision a suscité un "tsunami d'indignation en Corse". Une pétition a réuni, en quelques heures, près de 30.000 signatures, des lycéens se sont mobilisés devant leurs établissements.
"Tous les parlementaires critiquent publiquement cette décision. Les habitants ne comprennent pas la démarche de la plaignante. La Corse est profondément chrétienne. Ces croix ne sont pas seulement des symboles religieux, ce sont des témoins de notre peuple, notre histoire. Ce qui inquiète le maire c'est que cette décision puisse faire jurisprudence. N'importe qui pourrait alors exiger que l'on retirer une croix dans nos villages".
"Quand on veut retirer une croix en Corse, on veut retirer une partie de ce que l'on est. C'est là que ça ne passe pas. Les jeunes se sont mis devant les établissements scolaires pour montrer cet attachement à ces repères", conclut Kristina Luzi.