Outre la victoire, le jeu pratiqué contre Brest vous rassure-t-il après les trois dernières sorties inquiétantes ?
C’est typique de Marseille, quand on joue mal. Contre Angers c’était plus ou moins la même composition que contre Brest. Je me suis beaucoup amusé depuis le banc, on a bien bougé, verticalisé, pressé, eu beaucoup d’occasions de but, continué à bien presser. On a aussi changé de schéma quand Brest a changé à la pause. C’est un peu mon OM. On peut très bien jouer comme à Lisbonne. Vous avez trouvé le bon fou avec moi, ça ne me fait pas peur. Si tu comprends Marseille et le Vélodrome, tu apprends à t’adapter. C’est pour cela qu’après un succès comme celui d’aujourd’hui, je me projette tout de suite vers le prochain match, le prochain entraînement. On doit toujours travailler comme ça, vivre les choses au jour le jour, on ne peut jamais être tranquille.
Quel est le poids de Greenwood et Aubameyang dans ce succès ?
Aubameyang a très bien joué, mais il a été malchanceux. Sur les premières minutes, on a eu trois occasions avec lui et (Mason) Greenwood. C’est pour ça que je l’ai laissé sur le terrain en espérant qu’il puisse marquer, il a fait une belle prestation. Pareil pour Greenwood. Il a beaucoup couru, parfois derrière le ballon, a dépensé beaucoup d’énergie. Vermeeren a aussi fait un vrai match de milieu de terrain. Il devient complet dans les duels, c’est nécessaire pour lui. Idem pour Angel Gomes, il a donné tout ce que l’on attend de lui. Je suis très content.
