Le 13 novembre 2015, Christophe Molmy était chef de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Paris. A 22 h 15, il arrive devant le Bataclan avec ses équipes. L’un des terroristes vient d’être abattu, deux autres sont encore à l’intérieur et retiennent des otages. S’ensuivront deux heures durant lesquelles les policiers pénètrent dans la salle de spectacles, découvrent « l’horreur démesurée » des corps au sol, évacuent les victimes et tentent de négocier avec les ravisseurs à l’étage, avant de lancer l’assaut. Un assaut qui, « sur le papier, ne pouvait pas se passer bien », dans un couloir étroit, face à des terroristes équipés d’armes de guerre, permet finalement de libérer tous les otages, en vie.
Le 13 novembre 2015, 90 personnes sont mortes au Bataclan. Les attentats, qui ont aussi visé le Stade de France et plusieurs terrasses de cafés, ont coûté la vie à 132 personnes et ont fait plusieurs centaines de blessés.