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L'ancien Ministre Manuel Valls estime sur Radio J que "le second quinquennat d'Emmanuel Macron est un naufrage" qui pourrait provoquer une crise de régime

2025-11-16 1,459 Dailymotion

L'ancien Ministre Manuel Valls estime que "le second quinquennat d'Emmanuel Macron est un naufrage et il s'inquiète d'une crise de régime. Manuel Valls a répété également sa colère après son départ du ministère des Outre-mer lors du dernier remaniement.

«Ce deuxième quinquennat est difficile, c'est le moins qu'on puisse dire. C'est même un naufrage», a estimé l'homme politique qui intervenait sur Radio J.

La réélection du président de la République en 2022 «était quand même incroyable» a-t-il ajouté, «mais elle n'a pas permis de donner sens au deuxième quinquennat».

«La dissolution est une erreur que lui paye, mais que nous payons, que les institutions, la démocratie payent et on voit bien que ça, ça crée des conditions d'instabilité», a-t-il poursuivi, évoquant une «crise de régime, une crise démocratique».

Écarté du ministère des Outre-mer au profit de la députée Horizons Naïma Moutchou après moins d'un an en poste, Manuel Valls a affirmé que ce n'était «pas un drame», tout en faisant part de sa «colère».

«Je suis en colère, je suis indigné. Le travail était fait et reconnu (...) Donc c'est difficile de comprendre», a-t-il expliqué, avançant plusieurs hypothèses sur sa non reconduction dans le gouvernement de Sébastien Lecornu, après avoir été rappelé par François Bayrou.

«Peut-être qu'Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu n'ont pas apprécié que je réussisse là - en Nouvelle-Calédonie, mais pas seulement - où ils avaient échoué», a-t-il indiqué, alors que l'accord de Bougival, signé en juillet avec toutes les forces politiques calédoniennes - mais fragilisé depuis - a été conclu sous son égide.

«Peut-être que le président de la République n'a pas apprécié que j'intervienne au sein du Conseil des ministres au mois de juillet (...) sur la reconnaissance de l'État palestinien», lorsqu'il avait critiqué les conditions de la reconnaissance par la France, a-t-il encore dit.