Du côté de Marseille-échecs, tous les mercredis après-midi, on entend les pièces se déplacer sur l'échiquier, les mains frapper sur les pendules tout comme le crépitement des petits cerveau en action. Les jeunes sont placés dans différentes sections selon leur niveau. "Cela fait sept ans qu'on n'arrête pas d'augmenter nos effectifs, révèle William Azari, manager de Marseille-échecs. En ce 23 novembre, on a déjà 330 enfants qui suivent des cours chez nous alors que l'année dernière au mois d'août (NDLR = en fin de saison) ce chiffre atteignait les 300."
Dans chaque salle, on sent bien la passion pour le jeu. Et chacun a sa bonne raison de se trouver en ces lieux. Félix veut "battre son grand-père qui a battu un trsè fort joueur allemand" ; Émile lui rêve de "gagner une coupe". Lauranne-Benjamin ("Oui j'ai un double prénom", nous précise-t-elle), qaunt à elle, voit encore plus loin : à 7 ans elle veut être "championne de France"... mais aussi... "du monde" ! C'est son père qui lui a appris à déplacer les pièces sur l'échiquier et pour l'heure elle se contente de "mater ses adversaires".